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Livre : Arrabza... !
  Et la puissante BERBERIE de l'an 500, devint Ottomane 740 - 1510 à 1830

Préambule

Conseil protohistorique des Sages des montagnes de l’Atlas

Chacun connait maintenant mon histoire de bélier mort, sacrifié par les humains et monté au paradis, cherchant auprès de mon dieu le Bélier d’Ammon, la vérité sur la nature des humains, si particuliers qu’ils arrivent à tuer tous ce qu’ils aiment ! En deux épisodes de ce périple, je pense avoir déjà bien avancé sur mon chemin ! 1 Me voilà encore en notre Olympe à poursuivre ma quête du savoir sur la nature humaine. Avant de poursuivre nos études aux séminaires des boucs émissaires des anciens souverains de la Berbérie, 2 nous voilà invités cette fois-ci à une séance préliminaire au troisième concile des sages. Il s’agit de revisionner un conseil des anciens sages de premiers Berbères qui habitaient les endroits les plus élevés de leurs espaces dans l’ancienne Berbérie. Ce conseil fut fondateur de leur histoire !

Arrabza

Ainsi par la magie de la télépathie dont on dispose ici en notre olympe, nous avons la possibilité de voir ou de revoir des évènements, tels qu’ils se sont réellement produits il y a des millénaires en tous lieux du monde. Mais ce privilège n’est pas donné à tout le monde, ni à chaque occasion, car il nécessite des moyens exceptionnels qui ne sont mobilisés que pour des évènements rarissimes, comme le nôtre ici. Car cette séance précède l’important 3ème concile qui va débuter juste après !

1- Voir nos deux premiers romans du Bélier : 1- Zighente : Ainsi parlaient les Ancêtres ; 2- Zighente 2, Et la puissante Berbérie de l’an 500 devint arabe, de 712 à 740 !

2- Il est rappelé ici, que nous donnons la préférence au terme radical identitaire de « Berbère » plus ancien, au lieu de du plus contemporain « d’Amazigh ». Car, au-delà de toutes les interprétations et approximations d’auteurs et historiens écrus qui ont n’ont reproduit que calembredaines à ce sujet, le souhait des sages est de rétablir la vérité et l’authenticité du mot et nom « Berbère » et de ses dérivés : « Berbérie », « Barbaria » et tous les autres qui font référence à l’ancêtre Berr, père d’Amazigh, grand-père du deuxième Berr fils d’Amazigh. Le premier Berr étant le père, l’aïeul et l’ancêtre de tous les Amazighs, Berbères et autres descendants. Voir : notre précèdent ouvrage : Zighente 2, Et la puissante Berbérie de l’an 500 devint arabe, de 712 à 740 ! Chap. 10 : Conclusion : Postulat 2 : « De la Réhabilitation du nom de Berbère ».

La séance débute comme un film moderne ; nous assistons à ce conseil des plus anciens Berbères qui s’est déroulé au quatrième millénaire avant l’époque moderne, qui semble correspondre à l’occupation des espaces Nord de l’Afrique actuelle. Certainement après un assèchement lent mais persistant du Sahara actuel, qui était auparavant une large steppe de hautes herbes, permettant une chasse facile et des moissons naturelles sans cultures préalables. Mais à ce moment-là, cet espace est complètement asséché et les nombreux troupeaux d’animaux sauvages ont complètement disparu. Le lieu de cette réunion des sages, de son oasis de Mdoukal surplombe de larges plaines qui ressemblent aux grands et hauts plateaux actuels en Algérie, au loin et au fond d’horizon le ciel fait jonction avec la mer, à moins que ce ne soient des chotts ou des marais salants, car l’image donnée semble être comme mirage dansant sous le soleil déjà brulant ! Le conseil qui se déroule sous un complexe de un espace ouvert sur les tous les côtés, permettant de regrouper plusieurs centaines de convives debout, en rangs serrés autour d’une cinquantaine de vieux sages assis en rond au centre de l’espace. Tous sont assis en tailleur s’écoutant les uns les autres. Parmi l’assistance des sages du Conseil central, on remarque la présence de plusieurs femmes d’un âge avancé dépassant la cinquantaine d’année. Elles portent toutes un léger turban blanc au-dessus de leur coiffure à la manière des vieilles Aurassiennes qui ont droit d’assister au conseil des anciens de leur Arch ou république paysanne, à partir du moment qu’elles sont grand-mères ! Tout ce monde forme les représentants d’un seul Peuple et Nation !

Première répartition protohistorique des missions et Espaces

Il y a environ 40 000 ans, il existait au Sahara actuel de grands lacs et même un reste d’une mer intérieure qui a commencé à se retirer et disparaitre petit à petit. Ainsi depuis environ 7000 ans, le Sahara est devenu sec et aride. Il n’est resté que des souvenirs aux artistes des peuples concernés qui ont dessiné ce mode de vie ancienne sur des parois des grottes et abris.

Le climat saharien a subi des variations importantes durant la préhistoire. Le Sahara est devenue le désert le plus absolu. Les activités humaines affectent les zones dans lesquelles l'eau peut être trouvée. Les populations restantes de grands mammifères ont été fortement réduites à cause de la chasse des premiers habitants de ces sites. Les grands regs désertiques restent inhospitaliers. Le Tanezrouft, qui veut dire : pays de la soif, est le reg du coeur du Sahara en actuelle Algérie. Il occupe des centaines de milliers de km². Les ressources naturelles sont menacées même au Nord du Sahara.

Un grand Conseil de toute la Berbérie est organisé à une époque reculée indéterminée pour chacun, de plusieurs siècles, avant l’ère moderne. Chacun des présents est là pour représenter son Arch, sa tribu ou sa fraction à ce grand conseil des sages berbères. Les Archs de toute la Berbérie recensés à ce moment-là, sont une cinquantaine. Ils sont composés d’une dizaine de Çaffs, pour 400 tribus et plus de 2000 fractions, pour une population à cette époque-là estimée déjà à près d’un million d’habitants, devenus à présent plus de 250 millions de Berbères.

La réunion est ouverte et son objet annoncé par le plus vieux de la séance. La parole est d’abord donnée à l’assistant du vieux sage, qui fait un constat de la situation et des lieux de la grande Berbérie qui ont motivé la convocation de ce conseil prévu depuis longtemps, mais chaque fois reporté.

L’intervenant martèle : « À ce jour, les menaces de famine sont là, il y a urgence à voir les choses autrement que ce qui en a été jusqu’à maintenant ». Le brusque changement climatique depuis les derniers siècles a occasionné un dessèchement irrémédiable de l’actuel Sahara, ce qui a provoqué au fur et à mesure une émigration inévitable vers le nord. Mais au-delà de l’Atlas saharien qui abrite les habitants des vents chauds du Sahara, les espaces sont plus réduits et plus montagneux. La vie pour chacune des populations se complexifie ; car elles se chevauchant les unes sur les autres sur une bande étroite de 300 km de large et de plus de deux mille km, le long de la mer. Ce qui crée des conflits fratricides de plus en plus durs à dénouer !

À ces difficultés de vie interne, s’ajoutent de nouvelles menaces d’envahissement de populations venues de l’ancien croissant dit fertile de la Mésopotamie et du pays de Sumer, car là-bas aussi la sècheresse sévit déjà depuis des décennies, faisant fuir les populations vers l’Ouest. Le sage tribun insiste sur la nécessité de trouver des solutions pour régler durablement ces situations !

Après les multiples interventions diverses, échanges, mises au point et débats sans fin pendant deux jours, les solutions et les résolutions sont adoptées répartissant chacun des Archs sur un espace et une région donnée. Le grand sage prend la parole et annonce nécessité de se déplacer en abandonnant le quotidien pour mieux occuper les espaces les plus précieux, les cultiver plus harmonieusement et surtout les défendre. Chaque Arch reçoit son affection et une pièce d’argile gravée pour les principaux termes du pacte pour assistance, défense mutuelle entraide, solidarité et Touiza, dans tous les cas, des autres Archs.

En résumé et en gros, les ancêtres des Koutamas sont affectés au Nord-est de l’Algérie actuelle, ceux des Sanhadjas le sont au Nord-ouest, ceux des Zénètes sont placés au centre, tout le long des Hauts-plateaux, par-contre, ceux des Targuis, les Garamantes, les Gétules, et antiques Capésiens préfèrent le sud et le Sahara, qu’ils connaissent si bien et qu’ils s’engagent aussi à défendre.



   

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