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Livre : Quand l'impossible, n'est pas Algérien !

Il sera vu à ce livre par l’écrit et l’image, comment s’accomplit «l’impossible» d’un projet militant en Algérie, par une attitude, une volonté inébranlable et surtout par des ruptures avec un état de fait imposé par une atavique posture, une récurrente servitude et une kakistocratie, toujours en embuscade. On y verra une expérience vécue pour réaliser une construction dite - impossible - détenant encore le record du monde du coefficient d’audace. L’Algérien passera par toutes les phases de la folie du 1er Novembre.1954, les rêves de jeunesse à l’indépendance pour s’attaquer à la réalisation du rêve national de la construction de la Nouvelle Algérie. L’auteur, à 25 ans aura déjà assuré et assumé toutes les ruptures nécessaires à l’accomplissement de cet IMPOSSIBLE.

1972 : " Impossible, ils ne pourront pas le faire." … ;
1975 : " L’impossible n’est plus algérien !..."


Ces 2 écrits sont des mêmes sources françaises, au même projet à 3 ans d’intervalle : 1975 : " Si jusqu’à présent le mot impossible n’était surtout pas français, force nous est dorénavant de dire qu’il n’est pas d’avantage algérien ".

Dixit : du journal français L’Equipe du 22 Aout 1975 - Pourtant les mêmes sources ont écrit en 1972 : " ’’Impossible ’’, l’Algérie n’est pas en mesure de réaliser ce projet… "

Les installations sportives algériennes pour les Jeux méditerranéens d’Alger 1975, ont tellement impressionné les délégations internationales, que beaucoup d’entre elles encouragèrent l’Algérie à présenter sa candidature à l’organisation des prochains Jeux olympiques de 1984… Après qu’il ait terminé avec succès la réalisation de la Cité olympique, Bachir Agguerabi en sa qualité d’ingénieur en chef fut chargé - en 1976 par le ministre de la jeunesse et des sports - des études et des réalisations des phases suivantes, devant mener l’Algérie à réunir les conditions de l’organisation des Jeux olympiques de 1984. La candidature algérienne devant être déposée avant le 31 octobre 1977. Mais que ce rêvé ne soit stoppé. Par ailleurs, ce livre apporte les preuves que la Cité olympique et la coupole ne sont pas l’oeuvre de l’architecte Brésilien Oscar Niemeyer, mais bien, une oeuvre algérienne du bureau public algérien Ecotec. Il éclaire par le texte et l’image une phase peu connue d’une épopée fantastique de l’Algérie des années 70. L’oeuvre humaine rapportée ici, se lit facilement. Elle est à la portée de tous : Simples lecteurs, chercheurs, étudiants, enseignants, sportifs, techniciens et tout intéressé à connaitre une partie de l’histoire algérienne, du temps où elle faisait rêver la majorité des pays du Tiers-Monde de cette époque. Cet ouvrage démontre, qu’ « impossible » est un terme étranger à l’Algérie !

Coupure de presse, jour l'Equipe de 1975
Coupure de presse, jour l'Equipe de 1975
Coupure de presse, jour l'Equipe de 1975

Cet ouvrage de près de 700 pages va au fond des choses, et continue après cela, à creuser au moyen d’analyses, de références historiques et documentaires. Il donne à lire, par le texte et à voir, par un florilège de photos et documents de référence qui lèvent toute ambigüité - distillée ou non - depuis près d’un demi siècle d’opacité sur la réalisation de la Cité olympique d’Alger. L’écrit est facile à lire, malgré son apparence technique. Le tout est construit au 1er tome sur une introduction, 7 parties de développement du projet, et une conclusion. Et au 2ème tome, sur une analyse de la complexité particulière du contexte, de 7 folios d’analyses par le texte et l’image des ouvrages, d’un épilogue, d’une postface et d’une bibliographie. Les deux tomes sont faits d’étapes chronologiques et de chapitres, suivant des thèmes, dont la technique a été simplifiée pour en faciliter la lecture à tous. Cela retrace les folies, les utopies, les rêves et les idées, d’une époque particulière de la construction d’une nouvelle Algérie à une période cruciale du pays, aux années 70.

Il est ensuite donné les concepts, les plans et leurs projections sur le terrain et les sites de l’ensemble du projet et de la réalisation de chacun des bâtiments. Une description de la genèse, aux analyses approfondies de la conception et de leur validation, en passant par les différentes phases des réalisations d’une grande œuvre publique Algérienne. Œuvre pronostiquée par les plus grands experts et ingénieurs français de l’époque, comme irréalisable dans ses concepts et ses délais réduits à un impossible compte à rebours de (-) de 3 ans, études et réalisation comprises. Achèvement que seul le rêve de bâtir un grande Algérie a permis de concrétiser. L’impossible est confronté à une rupture patiemment construite contre un état de fait, figé dans des stéréotypes, fabriqués par des siècles d’asservissement qui ont obstrué les horizons. L’impossible ne peut être atteint par un individu, qu’avec une nouvelle attitude et un esprit neuf, acquis dès l’adolescence par de multiples ruptures sociales, devant formater par des pensées innovantes et inédites leur ancien environnement sclérosé par des antagonismes d’asservissement à des pensées polluées, scolastiques et sans issues, desquelles est sorti l’auteur de ce livre.

L’IMPOSSIBLE, DANS TOUS SES ÉTATS, EN FIL ROUGE

Le fil rouge qui conduit cet ouvrage est le mot " Impossible ", du début à son terme. L’épilogue se termine d’une façon très particulière et complètement inattendue, par un défi d’un autre impossible, à la hauteur d’une Algérie nouvelle.

Fil rouge et étapes, rythmant et facilitant la lecture comme suit :

L’Impossible, Quel impossible ?
L’impossible, Le temps de le voir naitre ;
L’impossible, Le temps de l’apprendre ;
L’impossible, Le temps, de le tester ;
L’impossible, Le temps de le réaliser ;
L’impossible, Le temps de l’évaluer et le comprendre ;
L’impossible, Le temps de le valider ;
L’impossible, Le temps du rêve des J.O d’Alger 1984 ;
L’impossible, le temps de le stopper ;
L’impossible, Le temps de le casser et l’oublier ;

Il sera vu, comment peut s’accomplir un impossible en Algérie, par une attitude, une volonté inébranlable et surtout par des ruptures multiples dès une petite enfance, envers un état de servitude moulé à une société viciée, validant le fait colonial. On verra à ce livre, une expérience vécue par l’auteur, qui pour réaliser une construction dite - impossible - détenant encore aujourd’hui le record du monde du coefficient d’audace, sera passé par toutes les phases de la folie du 1er Nov.1954, les rêves de jeunesse et les ruptures des chapes de béton, les plafonds de verre et les brides d’une société asservie à la colonisation. Ainsi, avant ses 20 ans et avant même de participer à la réalisation du rêve national, l’auteur aura déjà assumé toutes les ruptures nécessaires à l’accomplissement de cet IMPOSSIBLE. Finalement ce livre est construit autour d’un impossible défi des années 1972-1977.

À vous cher lecteur, de les découvrir et de juger de tout cela, à travers un périple haletant, auquel chacun pourra se reconnaitre.

COA 1972
Cite olympique alger plan de masse

À vous cher lecteur, de les découvrir et de juger de tout cela, à travers un périple haletant, auquel chacun pourra se reconnaitre.

Coupole alger 5 juillet
Chantier cite olympique alger
Salle omnisports

PETITE GENESE

Ce livre est l’histoire vécue d’une aventure humaine. Une humanité avec ses insuffisances, ses doutes, ses incertitudes mais aussi ses joies, et ses succès sollicités ou inattendus, mais toujours bienvenus.

Ce livre est écrit pour une certaine idée des possibilités humaines, notamment des pays bridés, réprimés, avilis artificiellement, dits « pauvres et sous-développés » pourtant toujours en lutte. D’abord contre eux-mêmes, et ensuite contre une servitude imposée, qu’on veut leur faire passer pour volontaire attendue et même sollicitée. L’auteur se voudrait être compris « pour » et non « contre » une relation avec l’Autre, toujours saine et humaine, sans aucune rancune ni animosité contre les adeptes de l’inertie ou les adversaires du possible.

À ce livre, les étapes du temps seront notre fil conducteur : celles d’apprendre, de réaliser, d’analyser et de comprendre. C’est aussi une tentative de rétablir au moins une seule idée, si dégradée et avilie qu’est la « Taghananet », pas seulement Chaouie, mais bien algérienne. Qu’est la volonté farouche d’arriver à son objectif. Finalement : « Détermination positive ». À travers ce livre, l’auteur se voudrait apporter une série de faits qui devraient permettre au lecteur de se faire sa propre idée sur les jeux et les enjeux à plusieurs bandes dans le domaine de la construction des grands projets de développement. Ainsi qu’un éclairage sur des pratiques qui se rapprochent, non-plus de guerres d’un autre temps, mais d’une forme de sport aux moyens de stratégies d’inerties, blocages et mises en échec finales de l’adversaire. Les règles cachées de ce sport d’un combat, du 3ème type stratégique - sans trop de hasard - s’apparentent tout de même un peu au jeu contre la banque, ou à celui du pot de fer contre pot de terre. Où le faible adversaire peut gagner une ou plusieurs parties, mais n’arrive jamais à vaincre sur le long terme. Contrairement aux grandes puissances mondiales, aucune école des pays au Tiers-Monde ne forme à ce sport particulier qu’est le pillage des richesses des pays tiers, aux de moyens des plus subtils. Seule une abnégation, une résilience et un travail sans relâche permettent d’arriver à un résultat exceptionnel. Mais cet effet restera précaire, s’il n’est pas étayé par une consolidation. Car, sans théorie scientifique, point de salut sur le long terme. C’est à cette fin de théorisation indispensable qu’est relaté ce projet de la Cité olympique. Au cours duquel il est ressenti la formation naturelle de plusieurs équipes alliées ou adversaires à la bonne issue de ce projet. Et la pratique de chacune d’elles d’une forme de sport ou de jeu, dont les objectifs d’intérêts et de profits multiformes n’étaient pas absents. Pour la partie minoritaire, dont fût l’auteur, qui avait le rôle opposé, son seul intérêt était de réussir à relever le défi de réaliser l’impossible aboutissement du projet dans les délais étriqués de l’échéance figée du 23 Aout 1975. L’objectif est déjà miné d’obstacles des plus inattendus, comme on le verra tout au long de ce livre. Le rôle de l’auteur dans ce jeu utopique, s’apparente à celui de l’acteur italien Alberto Sordi du film italien de la même époque, 1972: « L’argent de la vielle ».

L’action sur la réalisation de ce projet stratégique a été qualifiée - « d’impossible » - sur plusieurs plans par les adversaires de cet objectif tellement assurés : d’une part par des moyens matériels, humains et intellectuels dérisoires des équipes de l’auteur. Et d’autre part par l’infiltration dans son équipe, d’acteurs acquis à d’autres causes. Pourtant la réussite quasi miraculeuse sera sans lendemain. Car ce fut une victoire à la Pyrrhus, les auteurs et le pays étaient dans un tel état qu’au-delà des Jeux, tous furent incapables à transformer l’essai de cette grande victoire.


JO 1984
EXTRAITS DES 2 VOLUMES " Quand l'impossible n'est pas Algérien " (PDF)

Extrait 1 : Avant Propos
Extrait 2 : L’IMPOSSIBLE, ... le TEMPS de le RÉALISER
Extrait 3 : Le TEMPS de le VALIDER
Extrait 4 : L’IMPOSSIBLE, ....l’ÉVALUER et COMPRENDRE
Extrait 5 : IMPOSSIBLE,...le TEMPS de l’OUBLIER
Extrait 6 : Analyse de la Complexité
Ecotec COA Alger
Agguerabi a brasilia

Bachir AGGUERABI, de son ancien nom de ’’guerre’’ Aggoun, de nationalité algérienne, est né en 1947 à Khenchela dans les Aurès. Il est ingénieur en Génie-civil, depuis 1970, et architecte D.E.S.A de Paris en 1979. Titulaire d’un doctorat de 3ème cycle dans le domaine de l’ingénierie hospitalière et d’un doctorat d’État en architecture et habitat de l’université de Genève. Toujours en charge de projets complexes et d’études de grands projets en Algérie, dont la réalisation - aux Aurès de 1970 à 1972 - de 2 Hôpitaux, 6 lycées, CEM et la Maison de Culture de Batna.

Ingénieur en chef de l’Ecotec pour l’ensemble du projet de la Cité Olympique d’Alger de 1972 à son inauguration par le président Boumediene en 1975. Il gagna le concours international du nouvel aéroport d’Alger avec Ecotec en 1975 pour le livrer en 1979, avant son annulation en 1976 par le gouvernement. En 1997, il gagna le concours international, de l’hôpital CHU-EHU d’Oran, en réalisa les études de 1998 à 2000 - et non le suivi - confié à un bureau public. Il réalisa les études de l’hôpital d’Ain-Temouchent de 2001 à 2003 avec la Banque Mondiale. Ses derniers projets furent les 2 hôpitaux de 240 lits à Gdyel et Sidi Chami à coté d’Oran, plusieurs laboratoires de recherches avec l’INRAA à Alger et l’usine à cigarettes de Philip-Morris à Koléa en Algérie. De 2011 à 2018 il réalisa cinq (5) projets de villages écologiques, tant en montagne qu’en littoral, dont celui, sur sa propre terre à Rémila - Khenchela. Tous ces 5 projets furent bloqués par l’administration.

JO 1984
JO 1984

   

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